Communauté des paroisses
St Jean-Paul II du Ribéral

Méditation du 8e dimanche ordinaire : dimanche 2 mars 2025

Posté le 4 mars 2025

Dans l’évangile de dimanche dernier, le christ nous a recommandé l’amour du prochain et le pardon des ennemis. En ce 8e dimanche, il explique sa pensée par l’allégorie de la paille et de la poutre et nous recommande à reconnaître les arbres à leurs fruits.

Dans le première lecture, Ben Sirach le Sage nous dit qu’un bon instrument pour mesurer l’authenticité de quelqu’un, c’est son langage. L’être humain se révèle par ses paroles qui sont comme les fruits de sa personnalité, encore faut-il que sa parole soit sincère ! Dans l’évangile, Jésus aborde trois points importants : premièrement, Jésus met en garde contre de faux maîtres, des aveugles qui veulent guider d’autres aveugles ; deuxièmement, Jésus annonce aux disciples que ce n’est pas en jugeant les autres qu’ils témoigneront de leur compréhension de ses enseignement, et enfin, il précise que la qualité de la parole d’un disciple peut être comparée à celle du fruit d’un arbre.

Les hommes sont tous plus ou moins aveugles, mais il faut quand même qu’ils vivent et sachent comment agir vis-à-vis des autres. Finalement, c’est aux fruits qu’il faut se rapporter pour connaître les arbres. Le principe reste : Ne jugez pas et pardonnez.

Les hommes sont plus ou moins aveugles, mais ils ne voient même pas qu’ils le sont ! Par cette image, Jésus veut nous montrer que nous devons avoir en tout, une attitude de disciple qui se laisse conduire par un maître. Notre aveuglement, qui provient de notre orgueil, nous porte à oublier notre propre condition pour ne voir que les défauts de ceux qui nous entourent. Ces défauts des autres sont parfois minimes en comparaison des nôtres, une paille par rapport à notre poutre. Nous devons porter notre attention en priorité sur nos propres défauts, et à nous corriger. Il sera alors beaucoup plus aisé de considérer lucidement ceux qui nous entourent et de comprendre que ce que nous pensions corriger en eux, ce sont en fait nos propres défauts. Le prochain est pour moi un miroir dans lequel je remarque surtout mes propres défaillances, alors que je n’en avais pas conscience. Si je ne suis pas capable de porter des fruits de charité, notamment en paroles et en actes, je ne suis plus bon à rien.

Bon dimanche !

P. Thomas MBAYE